C’est avec plaisir que nous présentons les résultats des tests d’eau du Lac Perreault et du Lac Fin de 2018. Ces données sont prises par un membre du comité de votre association dans le cadre du programme de Surveillance volontaire des lacs du Québec. Ces données vous permettent de constater l’état trophique de ces deux lacs.
Deux liens sont à consulter. Le 1er nous informe des tests de 2018 pour le lac Perreault et le 2ème pour le Lac Fin.
Dans le cadre de ce suivi, quatre paramètres sont mesurés:
- Transparence de l’eau : Plus c’est élevé, mieux s’en porte le lac. C’est un bon signe de l’état général de la qualité de l’eau. Selon ces indicateurs, le lac Perreault se situe dans un stade trophique dans une zone de transition méso-eutrophe et le lac Fin dans un stade eutrophe.
- Phosphore : Moins c’est élevé mieux c’est pour nous tous. C’est ce qui nourrit et stimule la croissance des algues et des plantes dans le lac. C’est pour cette raison qu’on doit absolument renaturaliser des berges, pour empêcher le phosphore de se rendre dans l’eau. Selon ces indicateurs le lac Perreault est dans un stade oligotrophe et le lac Fin oligo-mésotrophe.
- Chlorophylle A : Moins c’est élevé, mieux s’en porte le lac. Il sert à mesurer la production d’algues microscopiques, ce qui donne une bonne idée de la quantité d’éléments nutritifs dans le lac, comme le phosphore et l’azote. La concentration révèle un milieu dont la biomasse d’algues microscopiques en suspension est faible. Selon ces indicateurs, le lac Perreault situe l’état trophique du lac dans la classe oligotrophe.
Au lac Fin, la concentration révèle un milieu dont la biomasse d’algues microscopiques en suspension est élevée. Selon les indicateurs, le lac Fin se situe l’état trophique du lac dans la classe mésotrophe.
Cet élément principal provient notamment des installations septiques et de l’érosion. Le taux peut varier énormément.
Carbone organique dissous : Moins c’est élevé mieux c’est. Assez stable. C’est ce qui donne la coloration de l’eau produit par la décomposition de plantes dans le bassin versant et des plantes aquatiques, ce qui donne une forte incidence sur le test de transparence.
C’est au niveau des concentrations en chlorophylle a qu’on connaît une baisse graduelle depuis quelques années. Cela indique qu’il y a moins d’éléments nutritifs dans le lac qu’auparavant. Cela est très probablement associé à la diminution de la vitesse des bateaux (une seule embarcation peut faire brasser les fonds et remettre en suspension les éléments nutritifs dans les sédiments) et les bandes riveraines qui sont de plus en plus denses et efficaces. Cette belle tendance est possible grâce à la collaboration de tous!
2018